« Les études coûtent chères et ceux qui viennent ici ne reviennent jamais. À quoi ça nous sert de donner des bourses à des Gabonais qui viennent pour rester ici ? », a-t-il déclaré.
Pour autant, le chef de l’État ne rejette pas complètement le principe des bourses d’études à l’étranger. Il préfère cependant orienter ces aides vers des pays africains tels que le Sénégal, le Ghana ou le Maroc, où, selon lui, le retour des étudiants au Gabon est plus probable. « Au moins, on sait qu’ils vont revenir », justifie-t-il.
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Cette décision intervient alors que le Gabon fait face à la problématique de la fuite des cerveaux. Les opportunités économiques limitées dans le pays poussent de nombreux jeunes diplômés à s’installer à l’étranger, où les conditions salariales sont plus attractives.
« Il préfère rester ici parce que ça paye mieux, c’est l’instinct de l’homme, il veut vivre là où on le paie mieux », ajoute le président.
En 2024, un ancien ministre de l’Enseignement avait déjà reconnu le manque d’attractivité des universités et grandes écoles gabonaises pour les bacheliers. Un fait qui aggrave ainsi la tendance à l’exode des talents.
Le gouvernement gabonais souhaite désormais privilégier une stratégie d’enseignement supérieur régional par la signature de partenariats avec des institutions africaines, dans l’espoir de freiner ce phénomène et de renforcer les compétences locales.
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