Sylvia Bongo Ondimba, l’ancienne Première dame du Gabon, et son fils Noureddin Bongo Valentin ont été discrètement extraits de la prison centrale de Libreville le 9 mai pour être placés en résidence surveillée, selon des sources proches du dossier.
Poursuivis pour détournement de fonds publics, blanchiment d’argent et autres faits de corruption, ils étaient détenus depuis plusieurs mois dans le sillage de la chute du régime Bongo, renversé par un coup d’État militaire le 30 août 2023. Leur transfert s’est déroulé sans communication officielle, dans un climat de discrétion totale.
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Ce développement intervient dans un contexte politique nouveau pour le Gabon : le général Brice Clotaire Oligui Nguema, qui avait dirigé la transition, a été élu président de la République en avril 2025. Il a prêté serment le 3 mai dernier, mettant officiellement fin à la période transitoire.
Les motivations exactes de ce changement de régime de détention n’ont pas été précisées. Certains y voient un geste d’apaisement de la part du nouveau pouvoir, tandis que d’autres évoquent d’éventuelles pressions diplomatiques ou des considérations de santé.
Ni la présidence gabonaise ni les avocats de la famille Bongo ne se sont encore exprimés sur cette décision.
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