L’Association des ivrognes du Ghana, qui revendique plus de 16,65 millions de membres, a adressé un ultimatum au gouvernement ghanéen. Elle exige une réduction immédiate des prix des boissons alcoolisées.
Selon le groupe, la récente hausse de la valeur du cedi face au dollar devrait logiquement se traduire par une baisse des coûts pour les consommateurs. « Pourquoi le carburant et certains aliments voient leurs prix baisser, mais pas l’alcool ? Nos membres souffrent, et nous exigeons un traitement équitable », a déclaré leur porte-parole dans un communiqué.
L’association donne au gouvernement un délai de trois semaines pour agir. Faute de réponse, elle menace d’organiser des manifestations massives à travers le pays.
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Sur les réseaux sociaux, la démarche de l’Association a suscité des réactions mitigées. Si certains internautes saluent une revendication légitime face à la vie chère, d’autres préfèrent en rire.
Mais le porte-parole de l’association reste ferme. « L’alcool fait partie du quotidien de millions de Ghanéens. Si le gouvernement ignore nos demandes, nous ferons entendre notre voix dans les rues », a-t-il averti.
Pour l’heure, aucune réponse officielle n’a été formulée par le gouvernement ghanéen. La question reste de savoir si les autorités considéreront cette menace comme sérieuse ou choisiront de l’ignorer, au risque de provoquer une mobilisation inhabituelle mais potentiellement retentissante.
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