L’administration Trump semble décidée à durcir sa position face à la Russie. Alors que l’Ukraine subit une intensification des frappes aériennes, Washington fait monter la pression diplomatique et militaire.
Keith Kellogg, émissaire spécial des États-Unis, est actuellement à Kiev où il a rencontré le président Volodymyr Zelensky pour évoquer une aide renforcée et de nouvelles sanctions contre Moscou.
Le président Donald Trump, qui a récemment assisté au sommet de l’OTAN aux côtés du secrétaire général Mark Rutte, promet depuis plusieurs jours une « déclaration importante ». Celle-ci devrait intervenir dans les prochaines heures.
Déjà, Donald Trump a annoncé l’envoi de systèmes de défense aérienne Patriot à l’Ukraine, sans préciser le volume exact. Selon plusieurs sources, les discussions en cours incluraient également la livraison d’armes offensives, dont des missiles à longue portée susceptibles d’atteindre des cibles stratégiques sur le sol russe.
Ce changement de cap serait significatif pour un président jusqu’ici vu comme prudent vis-à-vis d’un engagement direct contre Moscou.
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L’Allemagne, par la voix de son ministre de la Défense Boris Pistorius, s’est aussi dite prête à financer les systèmes Patriot. Ce dernier doit rencontrer son homologue américain Pete Hegseth à Washington, dans le cadre de la coordination transatlantique sur l’armement ukrainien.
Côté américain, le sénateur républicain Lindsey Graham, figure influente au Congrès, plaide pour une posture plus ferme. Il annonce une déclaration « agressive » de Trump. Il évoque même un « niveau record d’armements » à destination de l’Ukraine.
L’élu propose également, avec l’appui de 80 sénateurs des deux camps, une nouvelle série de sanctions économiques contre la Russie.
Si les annonces se confirment, l’administration Trump s’engagerait dans une nouvelle dynamique, plus offensive, dans le conflit ukrainien, avec des conséquences potentielles sur l’équilibre des forces et la réaction de Moscou.
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