À l’école primaire Barry Diawadou, située dans la commune de Dixinn, à Conakry, un incident inhabituel a perturbé le lancement des épreuves du baccalauréat unique de la session 2025 débuté ce lundi 23 juin en Guinée. Deux candidats se présentant sous le même nom, Abdoulaye Condé, avec des pièces d’identité similaires, ont été découverts par les autorités sur place.
Alertés par la duplication des informations, les responsables de l’examen ont procédé à des vérifications minutieuses. Mamadi Konaté, directeur communal de l’éducation (DCE) de Dixinn, a expliqué que cette situation résulte de complicités au sein des établissements scolaires.
« Il y a deux candidats qui ont les mêmes identités. Après vérification, il est clair qu’une des cartes d’examen est falsifiée. Ce type de fraude ne peut se produire sans la complicité d’acteurs internes aux écoles, et des sanctions sévères seront appliquées », a déclaré Mamadi Konaté.
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Le faux candidat, rapidement identifié, a été remis à la gendarmerie pour des enquêtes approfondies. Le véritable candidat, quant à lui, a été autorisé à reprendre sa place et à participer aux épreuves.
Ce cas réflète une fois de plus les défis auxquels fait face le système éducatif guinéen en matière de transparence et de lutte contre la fraude. Les autorités éducatives appellent à une vigilance accrue pour garantir l’intégrité des examens nationaux.
Pour prévenir de telles situations à l’avenir, Mamadi Konaté insiste sur l’importance de méthodes rigoureuses de vérification des identités et des documents administratifs. « Tromper les enfants ou falsifier des cartes d’examen ne doit pas être toléré. Cela nuit à la crédibilité de notre système éducatif », a-t-il ajouté.
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