Au moins 83 personnes ont péri dans l’incendie qui a ravagé mercredi 26 novembre le complexe résidentiel Wang Fuk Court, dans le quartier de Tai Po, au nord de Hong Kong. Selon les pompiers, plus de 250 habitants restent portés disparus, tandis que les secours poursuivent leurs opérations sur les tours encore calcinées.
Le complexe, construit en 1983 et comprenant huit tours, abrite près de 2 000 logements. Sept des tours ont été touchées par le feu, qui s’est propagé de manière rapide et inhabituelle, alimenté par des planches en mousse qui recouvrent les fenêtres et par des échafaudages en bambou utilisés pour des travaux de rénovation en cours depuis six mois. Les autorités locales indiquent que des vents forts et un temps très sec ont aggravé la situation.
Chou Wing-yin, chef des services anti-incendie, a indiqué que neuf personnes sont mortes sur place et six autres ont été transportées à l’hôpital, dont quatre n’ont pas survécu. Les pompiers ont précisé que l’incendie est maîtrisé dans quatre tours et que les trois autres restent sous surveillance, les opérations de sécurisation et de secours se poursuivent.
Les causes exactes de l’incendie restent inconnues. La police a cependant annoncé l’arrestation de trois hommes soupçonnés d’homicide involontaire, tandis que le président chinois Xi Jinping a présenté ses condoléances aux familles des victimes.
Des survivants ont rapporté que les alarmes incendie n’avaient pas fonctionné et que des ouvriers fumaient sur le chantier. La catastrophe survient dans une ville dense, où Hong Kong compte 569 bâtiments de plus de 150 mètres, soit le plus grand nombre au monde.
Ce sinistre, le plus meurtrier enregistré à Hong Kong depuis plusieurs décennies, ravive les inquiétudes sur la sécurité des bâtiments anciens et sur les mesures nécessaires lors de travaux de rénovation en hauteur.
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