Un homme a perdu 2,62 millions après avoir été victime d’une fausse promesse d’embauche en faveur de ses frères. Cette affaire, qui s’inscrit dans une série de dérives liées à la quête d’emploi, révèle une fois de plus, les risques auxquels sont exposées les familles prêtes à tout pour offrir un avenir meilleur à leurs proches.
Et pour cause, la pression sociale pousse certains à mobiliser d’importantes sommes d’argent pour obtenir des postes supposément garantis. Malheureusement, cette confiance est souvent exploitée par des réseaux d’escrocs bien rodés.
En effet, fin juillet 2025, dans la ville de Gombe, au nord-est du Nigéria, cinq individus ont été jugés pour diverses arnaques à l’emploi, lors d’une série de procès express. Parmi eux, NM et SM ont été reconnus coupables d’avoir extorqué 2,62 millions de nairas à un homme, sous prétexte de pouvoir faire recruter ses proches dans les services d’immigration.
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D’autres accusés, comme EE, IM et DM, ont été condamnés pour tricherie, vol et usurpation d’identité dans des contextes similaires.
Tous ont reconnu les faits. Le tribunal a prononcé des peines avec sursis, accompagnées d’amendes allant de 30 000 à 100 000 nairas, assorties de peines de prison en cas de non-paiement. La restitution des fonds et la saisie des téléphones utilisés dans les fraudes ont également été ordonnées.
Ces condamnations, portées par la Commission nigériane de lutte contre la cybercriminalité (EFCC), témoignent de la volonté des autorités nigérianes de réprimer les escroqueries numériques, notamment celles qui ciblent les jeunes et les familles vulnérables à travers des promesses d’emploi fictives.
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