À l’heure où de nombreux parents s’efforcent de réunir les fonds nécessaires pour assurer la rentrée scolaire de leurs enfants, l’histoire de ce père réflète la dure réalité que vivent certaines familles. Les faits se sont produits au Cameroun.
Marié et père de quatre enfants, dont un nourrisson de trois mois, il avait soigneusement préparé cette rentrée. Après avoir perçu son salaire et encaissé sa tontine, il avait réuni plus de 400 000 francs CFA, de quoi couvrir fournitures et premières tranches de scolarité. Mais ce jour-là, tout bascule.
Alors qu’il se rend à la douche, son épouse disparaît. Avec elle, la valise du nouveau-né et les deux enveloppes d’argent. Inquiet, l’homme prévient la police, persuadé que sa femme a été victime d’un rapt.
Mais l’enquête révèle une vérité plus cruelle. Son épouse entretenait des échanges avec un ancien fiancé installé aux États-Unis. Dans des SMS récupérés par la police, le couple projetait une nouvelle vie. Pire encore, elle y qualifiait leur bébé de « gros porc pense que c’est sa fille ».
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Accablé, l’homme choisit de se taire et de se consacrer à ses enfants. « J’ai dit à la police de ne plus la chercher. Cet enfant n’a pas demandé à venir au monde, je vais m’en occuper », confie-t-il. Mais le feuilleton connaît un nouveau rebondissement.
Quelques jours plus tard, son épouse réapparaît, méconnaissable, les habits sales, le visage marqué. À genoux, elle implore son mari de lui pardonner. Selon elle, il ne s’agissait pas d’un ancien fiancé mais d’un escroc qui l’aurait manipulée et dépouillée de tout l’argent.
Le mari, déchiré entre la douleur et le devoir, maintient sa ligne : protéger ses enfants, y compris le nourrisson. « Qu’elle parte avec sa malchance », répète-t-il. Une histoire qui révèle, au-delà du drame familial, la vulnérabilité des foyers face aux tensions économiques et aux manipulations en ligne.
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