Les Gardiens de la Révolution iraniens ont apporté dimanche de nouvelles précisions sur l’assassinat d’Ismaïl Haniyeh, chef du Hamas, tué le 31 juillet 2024 à Téhéran. Selon leurs révélations, l’opération aurait été menée grâce à un missile guidé par le signal du téléphone portable du leader palestinien, une méthode technologique d’une précision redoutable.
D’après un porte-parole des forces iraniennes, l’attaque n’avait pas seulement une dimension militaire mais aussi une portée symbolique. Elle visait à déstabiliser l’Iran et à porter atteinte à la crédibilité de la Force Qods, branche d’élite chargée des opérations extérieures.
LIRE AUSSI : Royaume-Uni : un avion léger s’écrase à l’atterrissage, le pilote meurt
Le missile aurait été tiré à distance après la localisation exacte de Haniyeh par le biais de son téléphone. Les services iraniens soupçonnent l’implication d’agences de renseignement étrangères, notamment israéliennes, dans ce ciblage chirurgical. Pour Téhéran, cette attaque constitue une violation grave de sa souveraineté et une provocation directe en plein cœur de sa capitale.
La mort d’Ismaïl Haniyeh, survenue alors qu’il participait à des consultations avec des responsables iraniens, avait déjà suscité une onde de choc dans tout le Moyen-Orient. Les autorités iraniennes promettent désormais de renforcer la cybersécurité et la protection numérique de leurs alliés régionaux.
Cet épisode, inédit par sa méthode, met en exergue la guerre technologique silencieuse que se livrent l’Iran et Israël, où chaque signal, chaque appareil connecté peut devenir une arme létale.
Suivez-nous sur Nasuba Infos via notre canal WhatsApp. Cliquez ici.
