La situation entre Israël et l’Iran a atteint un niveau critique. Cette escalade, entamée par une offensive israélienne de grande envergure, suscite déjà des inquiétudes internationales quant à un conflit prolongé.
Tout est parti de l’opération « Rising Lion », menée par Israël, l’une des plus grandes mobilisations militaires depuis la Seconde Guerre mondiale. Plus de 200 chasseurs ont frappé des cibles stratégiques en Iran, dont des installations énergétiques et militaires à Téhéran, Ispahan et Bandar Abbas. Ces frappes ont déclenché des incendies majeurs, notamment dans un dépôt pétrolier de Téhéran.
Mais Israël ne compte pas s’arrêter à ces sites. Le Premier ministre Benyamin Netanyahu a déclaré que l’armée israélienne visera « tous les sites du régime » iranien. D’après ses dires, ces actions ont porté un coup significatif au programme nucléaire de l’Iran.
En réponse, l’Iran a lancé une série de missiles sur Israël. Ici également, des infrastructures énergétiques et des zones civiles ciblées ont causé la mort de 13 personnes, dont trois enfants, et fait des centaines de blessés. Toutefois, les Gardiens de la révolution ont promis une intensification des frappes si Israël poursuit ses attaques.
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Les rebelles houthis du Yémen, alliés de l’Iran, ont également revendiqué des tirs de missiles sur des cibles israéliennes.
Le bilan humain est lourd : côté iranien, les frappes israéliennes ont fait 80 morts et plus de 320 blessés, majoritairement civils. En Israël, les attaques iraniennes ont détruit plusieurs immeubles et causé des dégâts majeurs à Bat Yam et Tamra.
Sur le plan économique, l’Iran a fermé sa bourse et suspendu les cours dans plusieurs universités. L’espace aérien israélien reste également fermé.
Oman, qui devait accueillir des pourparlers entre les États-Unis et l’Iran sur le nucléaire, a annoncé l’annulation de ces discussions. Le président iranien a averti qu’aucune négociation ne serait possible tant que les frappes israéliennes se poursuivraient.
L’avenir de la région dépend désormais de la capacité des acteurs internationaux à encourager un cessez-le-feu et à ramener les parties à la table des négociations.
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