L’Iran a tiré dans la nuit du 15 au 16 juin 2025 (quatrième jour du conflit militaire direct), plus d’une centaine de missiles sur Israël.
Cette attaque, qui a fait plusieurs victimes en Israël, constitue une réponse aux frappes israéliennes ayant visé des infrastructures militaires et nucléaires iraniennes qui ont provoqué la mort de plus de 224 personnes selon Téhéran.
À Tel-Aviv, les sirènes d’alerte ont retenti avant que de puissantes explosions ne secouent la ville. Même si le système de défense Iron Dome a intercepté de nombreux projectiles, certains ont atteint leurs cibles.
Dans la ville de Petah Tikva, un missile a détruit un immeuble résidentiel. Le Bilan : quatre personnes âgées tuées et 87 civils blessés, dont une femme dans un état critique.
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Pendant ce temps, l’armée israélienne a répliqué en ciblant dix centres de commandement à Téhéran, appartenant à la Force Qods des Gardiens de la révolution. Ces installations sont accusées de coordonner des opérations militaires régionales.
Le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, avait averti dimanche soir que l’Iran riposterait tant que les frappes israéliennes continueraient. Les Gardiens de la révolution ont promis de nouvelles représailles « plus destructrices ».
Mais, à en croire Israël, ses frappes sont justifiées par la nécessité d’empêcher l’Iran de développer l’arme nucléaire, une accusation que Téhéran dément vivement tout en précisant que son programme est exclusivement civil.
Alors que la communauté internationale s’alarme, les appels au cessez-le-feu, notamment de la Russie et de la Turquie, restent sans effet. Le risque d’une propagation du conflit à l’ensemble du Moyen-Orient devient de plus en plus préoccupant et les perspectives de médiation semblent pour l’instant inexistantes.
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