Le décès d’Albert Ojwang, blogueur et enseignant kenyan de 31 ans, survenu le 8 juin 2025 dans un commissariat de Nairobi, a provoqué une onde de choc au Kenya. L’affaire, entourée de soupçons de brutalités policières et de corruption, suscite une mobilisation nationale.
Arrêté à Homa Bay, à l’ouest du pays, pour des publications accusant le sous-inspecteur général de la police Eliud Kipkoech Lagat de corruption, Albert Ojwang a été transféré à Nairobi, où sa mort a été déclarée.
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Initialement, les autorités ont évoqué un suicide. A leurs dires, le détenu s’était frappé la tête contre les murs de sa cellule. Cependant, l’autopsie a réfuté cette thèse (des lésions incompatibles avec des blessures auto-infligées), ce qui renforce l’hypothèse d’une agression.
En effet, les investigations ont révélé des éléments compromettants, notamment l’effacement des enregistrements des caméras de vidéosurveillance du commissariat le lendemain de sa mort. À ce jour, deux officiers de police et un technicien ont été arrêtés, et l’enquête menée par l’Autorité indépendante de surveillance de la police se poursuit.
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