Face à un chaos routier grandissant dans la capitale Harare, les autorités zimbabwéennes introduisent une technologie inédite. Il s’agit de l’utilisation des drones pour traquer les infractions au code de la route. Ce projet a été annoncé par le porte-parole de la police Paul Nyathi dans le journal Héraut.
Les drones, dotés d’une portée de surveillance de 20 km autour du centre-ville, complètent un réseau de caméras déjà installé dans la capitale. Cette combinaison technologique vise à améliorer la détection et la sanction des comportements dangereux, qui prolifèrent à cause de l’afflux de taxis et de kombis non réglementés.
Les infractions les plus fréquentes sont la conduite à contresens, les arrêts dans des zones interdites et la création de voies improvisées. En seulement quelques semaines, les caméras existantes ont permis de verbaliser 290 contrevenants, avec des amendes dissuasives.
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Outre Harare, ce système sera progressivement étendu à d’autres villes comme Bulawayo, où un dispositif de vidéosurveillance est déjà opérationnel. L’objectif affiché est de rétablir la fluidité du trafic urbain et réduire le nombre d’accidents, qui augmentent à un rythme inquiétant.
Cette initiative s’inscrit dans une stratégie globale de modernisation des méthodes de contrôle routier en Afrique. En s’appuyant sur les drones, le Zimbabwe innove et pourrait inspirer d’autres nations confrontées à des défis similaires. Le pays espère ainsi allier technologie et sécurité pour transformer durablement son réseau routier.
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