Cet accord, conclu après trente ans de tensions, a été signé par les ministres des Affaires étrangères des deux pays, en présence du secrétaire d’État américain Marco Rubio, qui a souligné la portée symbolique de ce moment tout en rappelant qu’il reste encore beaucoup à accomplir.
L’accord prévoit plusieurs mesures concrètes : le désengagement des forces armées, la protection des civils, le retour des déplacés et réfugiés sous l’autorité du gouvernement congolais, ainsi qu’un mécanisme de suivi pour assurer le respect des engagements.
Un comité de surveillance conjoint, appuyé par l’Union africaine, le Qatar et les États-Unis, sera mis en place pour gérer les plaintes et veiller à la résolution des différends.
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Le texte met aussi fin au soutien étatique aux groupes armés, notamment aux FDLR, responsables de nombreuses violences, bien que le retrait total des militaires rwandais reste progressif, encadré par un plan conjoint adopté en octobre 2024.
Un sommet entre les présidents Félix Tshisekedi et Paul Kagame est prévu fin juillet à la Maison Blanche, sous l’invitation de Donald Trump, qui a salué cet accord comme « un nouveau chapitre d’espoir » pour la région.
Malgré cet optimisme, le chemin reste difficile. Les conflits dans les Kivus persistent, avec le groupe armé M23 toujours actif. Les négociations à Doha sur un accord global avec ce mouvement n’ont pas encore abouti.
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