Le gouvernement algérien a, dans un contexte de tensions croissantes avec ses voisins, le Maroc et le Mali, ainsi qu’avec la France, proposé un projet de loi pour rationaliser la mobilisation militaire. Le texte, qui devait être officiellement présenté mercredi par le ministre de la Justice, a déjà été approuvé en début de mois par le gouvernement.
Cette loi intervient après une détérioration des relations entre la France et l’Algérie, exacerbée par le soutien de Paris au plan d’autonomie du Maroc pour le Sahara occidental, un territoire contesté par le Front Polisario, soutenu par Alger.
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Le projet de loi sur la mobilisation générale fait également écho à la situation militaire tendue à la frontière, notamment après l’abattage d’un drone malien près de la frontière algérienne.
Ce projet, qui vise à définir les modalités d’activation de la mobilisation générale en cas de crise majeure, a suscité des inquiétudes au sein de la population algérienne.
« Je n’ai pas bien compris ce qui se cache derrière ce projet », a exprimé Aziza Sahoui, une enseignante à la retraite, sur les réseaux sociaux. « Cette loi me fait peur, surtout après l’incident du drone malien ».
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