Le ministre syrien des Finances, Mohammed Barnieh, a annoncé que le Qatar allait financer partiellement les salaires du secteur public syrien. Washington aurait accordé une exemption partielle des sanctions pour faciliter cette aide, bien qu’aucune déclaration officielle n’ait été publiée par le gouvernement qatari ou le Trésor américain.
L’accord prévoit un versement de 29 millions de dollars par mois pendant trois mois, couvrant les salaires des secteurs de la santé, de l’éducation, des affaires sociales et des pensions civiles. Cette subvention, gérée par le Programme des Nations unies pour le développement, représente environ 20 % des salaires publics actuels.
Selon Mohammed Barnieh a exprimé sa gratitude envers le Qatar et le Trésor américain pour avoir facilité cette opération, espérant qu’elle ouvre la voie à un assouplissement des sanctions.
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Depuis le renversement de Bachar al-Assad en décembre dernier, les nouvelles autorités syriennes cherchent à stabiliser une économie en crise. Le Qatar, soutien majeur des nouvelles autorités, renforce son rôle en finançant des initiatives dont le paiement des salaires.
Les pays européens ont progressivement allégé certaines sanctions, tandis que Washington reste prudent et exige des progrès dans la lutte contre le terrorisme avant d’en
La récente visite du président syrien Ahmad al-Chareh à Paris a été une étape diplomatique importante. Emmanuel Macron a évoqué une possible levée progressive des sanctions économiques européennes, à condition que les autorités syriennes démontrent des efforts concrets en matière de stabilisation.
Le ministre syrien des Affaires étrangères, Assaad al-Chaibani, a qualifié cette rencontre de « tournant » dans la gestion des sanctions, espérant des avancées pour alléger les pressions économiques.
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