À Moroni, la révision du Code de l’information a été adoptée par 31 députés sur 33, mais l’article 169 a, lui, été rejeté. Ce texte cherchait à obliger les journalistes à révéler l’identité de leurs sources, un principe essentiel du métier.
Ahmed Bacar, président du Syndicat national des journalistes comoriens (SNJC), a salué ce rejet au micro de notre correspondant Abdallah Mzembaba. « L’article [169] aurait créé un grand problème pour l’exercice de notre métier. La protection des sources est un principe fondamental. Même si le texte prévoyait des exceptions, celles-ci auraient pu devenir la règle », a-t-il souligné.
Le président du SNJC a rappelé le travail mené par les journalistes pour sensibiliser l’opinion et faire pression sur les parlementaires. « Qui aurait confié des informations sensibles à un journaliste si celui-ci pouvait être contraint, à la moindre décision judiciaire, à révéler sa source ? Cela aurait été un danger permanent pour notre profession et aurait porté atteinte à la crédibilité du journalisme aux Comores », a-t-il ajouté.
Ahmed Bacar a enfin exprimé son soulagement et remercié l’ensemble des journalistes comoriens ainsi que les députés pour leur décision favorable à la liberté de la presse.
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