Le président malgache Andry Rajoelina a été exfiltré, dimanche 12 octobre 2025, à bord d’un avion militaire français, selon plusieurs sources concordantes à Antananarivo. L’opération, menée dans la plus grande discrétion, aurait été autorisée à la suite d’un accord direct entre Emmanuel Macron et le chef de l’État malgache, alors que la situation politique se dégradait rapidement.
Depuis plusieurs semaines, Madagascar est en proie à une profonde crise politique et sociale. Les manifestations, initiées le 25 septembre par la “Gen Z”, rassemblent des milliers de jeunes réclamant de meilleures conditions de vie, l’accès à l’eau, à l’électricité et une gouvernance plus transparente. Face à la pression populaire, Andry Rajoelina, contesté par une partie de son armée, semblait de plus en plus isolé.
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L’exfiltration du président par les forces françaises a immédiatement suscité des accusations d’ingérence. À Paris, le Quai d’Orsay a réagi rapidement. Il affirme que la France « n’intervient pas dans les affaires internes malgaches » et qu’elle agit « uniquement pour des raisons de sécurité et de stabilité régionale ».
De son côté, le président malgache doit s’adresser à la Nation ce lundi. Un message attendu avec impatience, alors que ses opposants espèrent une démission pure et simple. Le calme reste précaire dans les grandes villes du pays, où les rassemblements se poursuivent malgré les mises en garde des forces de sécurité.
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