Le Mali fait actuellement face à un sérieux revers dans sa coopération militaire avec la Russie. Selon les informations, Moscou a refusé les récentes demandes des Forces Armées Maliennes (FAMa) concernant l’acquisition de nouveaux aéronefs militaires, les Yakovlev Yak-130 Mitten.
Ainsi, privé de l’accès à de nouveaux équipements, le Mali voit sa flotte aérienne confrontée à des défis majeurs. Les aéronefs en service, notamment les Aero L-39C Albatros de seconde main et les hélicoptères Mil Mi-35M Hind-E, peinent à rester opérationnels.
A cela s’ajoute le refus de l’avionneur tchèque Aero Vodochody d’assurer leur maintenance qui aggrave la situation et rend incertaine la capacité des FAMa à maintenir une force aérienne efficace.
En comparaison, l’Algérie, autre acteur régional, poursuit un renforcement impressionnant de ses capacités militaires. Avec l’acquisition de chasseurs Sukhoi Su-35 et Su-57 auprès de la Russie.
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Depuis le refus des Yak-130, Bamako a tenté de négocier de nouveaux accords, notamment pour des avions d’entraînement et des hélicoptères de combat. Ces démarches n’ont abouti qu’à des impasses.
Face à cette impasse, le Mali explore de nouvelles opportunités, notamment avec la Chine. Des délégations maliennes ont récemment visité des usines d’armement chinoises. Cependant, le coût élevé des équipements militaires chinois pourrait limiter les ambitions de Bamako.
Ce désengagement russe fragilise davantage le régime d’Assimi Goïta, déjà confrontée à des défis internes et régionaux. La recherche de nouveaux partenaires militaires sera donc déterminante pour l’avenir de la défense malienne.
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