Cheickna Diallo accusait Assimi Goïta de haute trahison pour avoir prolongé son mandat en violation de son serment présidentiel. Il s’appuyait sur l’article 73 de la Constitution de 2023, qui prévoit la destitution du président par le Parlement réuni en congrès, avec une majorité des trois quarts.
Cependant, la Cour a souligné l’absence de Parlement au Mali depuis la dissolution de l’Assemblée nationale en 2020. Le Conseil National de Transition (CNT), qui exerce le pouvoir législatif, n’a pas les compétences constitutionnelles nécessaires pour engager une procédure de destitution.
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Une décision qui interroge sur la transition politique
L’arrêt suscite des réactions mitigées au sein de la population. Pour certains, il met en évidence une transition dominée par les militaires, tandis que d’autres considèrent cette décision comme une étape vers la stabilisation politique.
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