Au Mali, l’insécurité refait surface sur les principaux axes routiers. Le samedi 6 décembre 2025, des groupes armés ont pris pour cible un convoi de camions-citernes sur l’axe Bougouni–Bamako, ce qui fait ressurgir les doutes sur la continuité de l’approvisionnement en carburant.
Dans un communiqué officiel, l’État-major général des armées indique que les éléments chargés de la sécurisation du convoi ont réagi sans délai. La riposte des forces armées a permis de repousser les assaillants et de reprendre le contrôle de la situation.
Selon la hiérarchie militaire, l’incident n’a pas dégénéré. « La situation est désormais sous contrôle. Les citernes endommagées ont été prises en charge par les forces, tandis que le reste du convoi a été escorté jusqu’à destination, sans autre incident », précise la note publiée par l’État-major.
Au-delà du bilan immédiat, l’armée renouvelle son appel à la vigilance. L’État-major général des armées du Mali invite les populations à signaler toute activité suspecte ou tout comportement inhabituel. Il rappelle que la sécurisation des convois de carburant constitue une priorité opérationnelle dans le contexte actuel.
Cette attaque survient alors que les autorités maliennes s’efforcent de mettre un terme à la pénurie de carburant qui affecte le pays, en particulier la capitale Bamako. Les perturbations répétées sur les axes routiers stratégiques compliquent les efforts de normalisation de l’approvisionnement.
Les attaques contre les camions-citernes figurent parmi les principales causes de cette crise énergétique. Elles perturbent la chaîne logistique, aggravent les difficultés économiques et sociales, et surviennent dans un contexte sécuritaire déjà tendu. Ces perturbations amplifient les défis du pays, affectent la vie quotidienne des populations et mettent à l’épreuve la résilience des institutions face à ces attaques récurrentes.
