Au Moyen-Orient, la tension déjà palpable entre Israël et l’Iran, a basculé dans une guerre ouverte entre les deux pays. Après une série de frappes israéliennes contre des installations nucléaires et des sites militaires iraniens le 13 juin, ainsi que l’assassinat de hauts responsables iraniens, Téhéran a riposté violemment.
Selon CNN, les premières attaques israéliennes ont fait au moins 78 morts et des centaines de blessés. En représailles, l’Iran a lancé plus de 200 roquettes sur Israël dans la nuit du 14 juin qui a touché des villes comme Tel Aviv et Bat Yam.
Ces frappes ont causé la mort de 13 personnes, dont trois mineurs, et blessé 385 autres. À Bat Yam, un barrage de missiles a réduit des immeubles en ruines, forçant les citoyens à se réfugier dans des abris anti-bombes.
Du côté iranien, Israël a intensifié ses frappes le 15 juin contre des infrastructures stratégiques. Tsahal a annoncé avoir détruit un « centre de commandement nucléaire » et des dépôts de carburant près de Téhéran.
LIRE AUSSI : Missiles sur Téhéran et Tel-Aviv : l’escalade sans précédent
Selon les Forces de défense israéliennes (FDI), 250 cibles ont été atteintes, bien que des rapports comme ceux de Reuters et Al Jazeera signalent que certaines frappes ont touché des infrastructures civiles.
Cependant, en Israël, la population vit dans la peur constante des frappes. Les autorités ont ordonné aux citoyens de rester à proximité des abris, et les écoles ont basculé vers l’enseignement en ligne.
Dans ce chaos apparent, le président israélien Isaac Herzog s’est rendu sur les lieux des attaques, exprimant sa solidarité avec les victimes. Il a à cette occasion, dénoncé la violence iranienne.
Alors que les hostilités continuent, les perspectives d’une désescalade rapide semblent minces.
Suivez-nous sur Nasuba Infos via notre canal WhatsApp. Cliquez ici.
Views: 1
