Le général Abdourahamane Tiani affirme qu’un pays du Sahel élabore un plan offensif contre le Mali. Le chef du gouvernement militaire nigérien évoque une réunion secrète qui aurait eu lieu dans un État sahélien, avec pour objectif la mise en place d’une attaque dirigée contre Bamako. Selon lui, ce projet impliquerait des groupes terroristes ainsi que des mercenaires engagés pour affaiblir le Mali et conduire une vaste opération de déstabilisation.
D’après ses révélations, les commanditaires de ce plan cherchent à morceler le Mali en quatre entités à savoir : l’Émirat de l’Azawad, l’Émirat de Macina, l’Émirat de Tombouctou et l’Émirat du Serma-Gourma. Une fois cette fragmentation accomplie, il ne serait pas question de démanteler le Burkina Faso ou le Niger, mais de les soumettre à l’autorité d’un seul émir chargé de superviser l’ensemble.
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Le général Tiani assure que ses adversaires ambitionnent de faire chuter le Mali avant la fin de décembre 2025, mais il affirme que leur stratégie échouera. Devant les forces de défense et de sécurité, il a appelé à se préparer à un affrontement « grand » et « long », qu’il décrit comme crucial pour la survie des États sahéliens.
Le dirigeant nigérien insiste sur la nécessité d’une vigilance totale et d’une riposte concertée, convaincu que le sort du Mali influence directement la stabilité régionale. Ce discours s’inscrit dans un contexte de montée des tensions sécuritaires et de reconfiguration des alliances dans la région.
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