Le gouvernement nigérien a décidé la dissolution des trois principaux syndicats du secteur de la justice, a annoncé un arrêté signé par le ministère de la Justice.
Les raisons précises de cette décision restent officiellement confidentielles. Toutefois, la télévision nationale évoque des « dérives répétées nuisant au bon fonctionnement du service public ».
Le garde des sceaux Alio Daouda a souligné que la justice ne peut « s’accommoder de structures mettant en avant les intérêts particuliers au détriment de l’intérêt général ».
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Le Sanam, créé au début des années 1990, est un syndicat influent dans le milieu judiciaire nigérien. Il a souvent dénoncé, ces dernières années, des ingérences du pouvoir exécutif dans le fonctionnement de la justice.
En 2024, le syndicat des magistrats avait déposé un préavis de grève, finalement levé, pour protester contre cette ingérence.
Cette décision ouvre une nouvelle phase dans la tension entre le gouvernement nigérien et les acteurs judiciaires, qui réclament une plus grande indépendance et dénoncent les pressions politiques.
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