Le Niger a enregistré une série de succès récents dans sa lutte contre les groupes armés. Entre le 24 et le 30 novembre 2025, les forces nigériennes ont mené des opérations terrestres et aérien, qui ont permis de neutraliser 27 individus et d’en arrêter 18 autres, tous suspectés de liens avec des activités terroristes ou criminelles.
Ces actions prennent place dans un contexte sécuritaire sensible, particulièrement dans les zones frontalières avec le Nigeria, le Mali et le Burkina Faso, régulièrement touchées par des attaques contre les populations civiles et les positions militaires. Deux hommes se sont rendus volontairement dans la région de Diffa, selon les autorités, ce qui reflète la pression sur certains réseaux.
Outre les arrestations et neutralisations, les forces armées ont saisi du matériel militaire et logistique dont des véhicules, des armes à feu, des munitions, des motos et des tenues militaires. Des cartons de comprimés et gélules ont également été découverts, sans que leur usage exact ne soit précisé. Ces mesures visent à restreindre la mobilité et la capacité d’organisation des groupes armés et à protéger les populations vulnérables.
Depuis plusieurs années, le Niger combat la présence de groupes armés dans ses régions frontalières en renforçant la surveillance, le contrôle et les interventions. Les opérations menées récemment reflètent une approche coordonnée pour diminuer la menace, sécuriser les secteurs vulnérables et perturber les réseaux logistiques ennemis.
Les autorités nigériennes considèrent ces actions comme un signal fort de détermination pour limiter l’activité des groupes armés sur le territoire. Cependant, l’impact durable de ces opérations reste à évaluer, notamment sur la stabilité à long terme et la reprise économique et sociale des zones touchées.
Ces initiatives témoignent d’une volonté constante de sécurisation, combinant interventions directes et mesures préventives, tout en préparant le terrain pour de futures actions ciblées. Les prochains communiqués de l’armée devraient apporter plus de précisions sur les secteurs ciblés et la suite judiciaire des interpellations.
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