Au Niger, les tensions sociales montent d’un cran. La Confédération démocratique des travailleurs du Niger (CDTN) a exprimé ce lundi 14 juillet 2025 sa vive inquiétude face aux retards dans le paiement des salaires des mois de mai et juin.
Dans un communiqué rendu public à l’issue de sa session ordinaire, le Bureau exécutif national (BEN/CDTN) appelle le gouvernement à réagir sans délai.
« Le contexte marqué par la vie chère ne permet plus aux travailleurs de supporter de tels retards », dénonce l’organisation syndicale, qui évoque un climat social de plus en plus tendu. Les institutions financières et bancaires n’auraient pas encore procédé au versement des salaires dus, une situation jugée intenable par la CDTN.
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Le syndicat rappelle que ces retards affectent non seulement les agents de l’État, mais également les retraités, dont les pensions et pécules demeurent impayés. « Le gouvernement doit tout mettre en œuvre pour régulariser la situation dans les plus brefs délais afin de garantir la paix sociale », insiste le communiqué.
La CDTN avertit qu’elle ne tolérera plus de décalages dans le versement des salaires, dans un pays où les conditions de vie sont déjà fortement dégradées par la crise économique et les sanctions internationales.
Face à cette alerte syndicale, les autorités nigériennes n’ont pas encore officiellement réagi. Mais la pression s’intensifie à quelques semaines de la rentrée administrative, et alors que le pays traverse une période délicate sur le plan budgétaire et sécuritaire.
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