Au Niger, une attaque djihadiste survenue mercredi dans la localité de Garbougna, dans la région de Tillabéri, a coûté la vie à au moins une dizaine de soldats, selon des sources locales relayées par l’AFP. Cette zone, proche du Burkina Faso et du Mali, est régulièrement visée par des groupes liés à Al-Qaida et à l’État islamique au Sahel. D’après le groupe Wamaps, le bilan pourrait s’élever à 17 morts et 34 blessés graves.
Les militaires attaqués assuraient la sécurité sur un chantier de construction d’un pont. Le général Abdourahamane Tiani, chef du gouvernement militaire depuis juillet 2023, s’était rendu en octobre dans la zone pour rencontrer les populations et rassurer les forces armées. « Le Niger restera debout, prêt à consentir le sacrifice suprême pour se défendre », avait-il déclaré.
La région de Tillabéri reste particulièrement instable. Depuis mars, au moins 127 civils ont été tués lors de plusieurs attaques attribuées à l’EIS, selon Human Rights Watch. Le gouvernement militaire nigérien peine à contenir ces violences qui frappent l’ouest et le sud-est du pays, où Boko Haram et l’État islamique en Afrique de l’Ouest (Iswap) sont également actifs.
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