Ce lundi 2 juin, les 650 000 lycéens inscrits sur Parcoursup attendent avec impatience les premières réponses à leurs vœux pour l’enseignement supérieur. À partir de 19 h, les candidats sauront s’ils sont acceptés, placés sur liste d’attente ou refusés dans les formations qu’ils ont sélectionnées.
Pour Gabriel, 17 ans, contacté par un média local, ce moment est plus stressant que le baccalauréat. « J’ai postulé en sciences politiques et en cinéma, et j’espère être accepté dans au moins l’un de mes choix », confie-t-il. Comme lui, Elsa, 18 ans, lycéenne à Strasbourg, avoue son inquiétude. « J’ai fait trois vœux et j’espère vraiment obtenir une place en licence de sciences sociales. »
Cette année, Parcoursup a enregistré 980 000 candidats, dont 183 000 étudiants en réorientation. Depuis sa création en 2018 pour remplacer APB, la plateforme suscite des interrogations, notamment sur ses algorithmes de classement. Le ministre de l’Enseignement supérieur, Philippe Baptiste, insiste cependant sur le rôle des responsables pédagogiques dans la sélection.
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La phase principale d’admission, qui se termine le 10 juillet, permet aux candidats de recevoir des réponses et de répondre aux propositions. À partir du 6 juin, ceux en attente devront classer leurs vœux pour accélérer le processus. Une phase complémentaire suivra pour les formations disposant de places vacantes.
Le stress généré par Parcoursup est atténué par des outils d’accompagnement : un site de simulation, un numéro vert (0.800.400.070) et des alertes régulières par mail ou SMS.
En parallèle, les lycéens se préparent aux épreuves du bac, qui débuteront mi-juin, avec les résultats prévus le 4 juillet. L’an dernier, 94 % des lycéens ont obtenu au moins une proposition d’admission.
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