Au Pays-Bas, le parti d’extrême-droite PVV, dirigé par Geert Wilders, a, après avoir annoncé officiellement son retrait de la coalition gouvernementale, provoqué la chute du gouvernement. Cette décision a été communiquée ce mardi 3 juin sur la plateforme X, anciennement Twitter.
Selon le communiqué, la décision de Geert Wilders a été motivée par un désaccord majeur sur la réforme de la politique migratoire.
En effet, le PVV, vainqueur surprise des élections de novembre 2023, réclamait des mesures drastiques, parmi lesquelles un gel total du droit d’asile, l’arrêt de la construction de centres d’accueil et des restrictions au regroupement familial.
Malgré des négociations de dernière minute entre les partenaires de la coalition, composés des conservateurs du NSC, du parti agricole BBB et des libéraux du VVD, aucun consensus n’a été trouvé.
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Geert Wilders a dénoncé ce qu’il considère comme des délais injustifiés dans la mise en œuvre de « la politique d’immigration la plus stricte jamais vue » aux Pays-Bas.
Ce n’est pas la première fois que le PVV provoque la chute d’un gouvernement. En 2012, Geert Wilders avait déjà retiré son soutien à l’alliance minoritaire menée par Mark Rutte, ce qui a conduit a des élections anticipées.
Cette fois encore, le départ du PVV, principal parti au Parlement, ouvre la voie à de nouvelles élections.
Cette situation réflète les tensions croissantes autour des politiques migratoires aux Pays-Bas, ainsi que la difficulté des coalitions à concilier des positions idéologiques divergentes.
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