Alors que l’élection présidentielle camerounaise d’octobre 2025 approche, Issa Tchiroma Bakary, ministre de l’Emploi et de la Formation professionnelle et proche allié de Paul Biya, a officiellement quitté le gouvernement.
Moins de 24 heures après l’annonce de son départ, Issa Tchiroma Bakary a dévoilé sa candidature à la présidentielle à travers une lettre adressée au peuple camerounais. Ce document de 24 pages expose sa vision pour un Cameroun renouvelé et inclusif.
« Je suis candidat à l’élection présidentielle de 2025 parce que je rêve d’un Cameroun qui protège les siens, rassemble au lieu de diviser et respecte au lieu de dominer », écrit-il.
Dans son manifeste, il promet de redonner confiance à une jeunesse souvent marginalisée, d’assurer une représentation équitable des régions et de promouvoir la démocratie véritable.
Issa Tchiroma Bakary, figure politique de premier plan et ancien défenseur du régime Biya, appelle désormais à une alternance politique. Il critique ouvertement les abus, la concentration du pouvoir et le manque de transition démocratique.
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« Le Cameroun doit tourner la page de l’abus, du mépris, de la confiscation du pouvoir. Exercer le pouvoir, c’est servir, pas se servir », déclare-t-il.
Dans un paysage politique dominé par Paul Biya depuis 1982, la candidature d’Issa Tchiroma Bakary représente une tentative d’apporter une dynamique de changement.
En insistant sur la transition républicaine, l’émancipation économique et le respect des institutions démocratiques, il ambitionne de convaincre une population en quête de renouveau.
Le départ d’un proche du président et son positionnement comme candidat à l’alternance pourraient redéfinir les équilibres politiques à l’approche du scrutin. Reste à voir si ce changement sera considéré comme une chance à saisir ou simplement comme une nouvelle manœuvre politique.
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