lundi 5 mai 2025

Présidentielle 2025 en Côte d’Ivoire : la France fait une importante proposition à Ouattara

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À l’approche de l’élection présidentielle en Côte d’Ivoire prévue pour octobre 2025, les tensions politiques atteignent des sommets. La France, s’appuyant sur les recommandations des Nations Unies, a appelé le président Alassane Ouattara à engager un dialogue avec les principaux leaders de l’opposition, dont Laurent Gbagbo, Tidjane Thiam, Charles Blé Goudé et Guillaume Soro, ainsi qu’avec la société civile.

L’objectif de cette initiative est de garantir des élections apaisées et inclusives. En effet les tensions se sont accumulées après le retrait de plusieurs personnalités politiques de la liste électorale. Tidjane Thiam, leader du PDCI-RDA, a été exclu en raison d’une controverse sur sa double nationalité, bien qu’il se soit délesté de sa citoyenneté française pour répondre aux exigences constitutionnelles.

D’autre part, Laurent Gbagbo, ancien président, a été condamné par contumace à 20 ans de prison pour un prétendu braquage de la BCEAO, une accusation démentie par l’institution elle-même. Guillaume Soro, ancien Premier ministre, reste quant à lui sous le coup d’une condamnation à perpétuité pour tentative de coup d’État.

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Dans un contexte où l’opposition et les organisations internationales réclament une reprise des discussions, le gouvernement ivoirien a rejeté les recommandations phares issues du 4e Examen Périodique Universel des Nations Unies.

Ces propositions portaient sur l’ouverture d’un dialogue franc sur des questions telles que la transparence électorale et l’identité nationale, ainsi que la garantie des libertés de manifestation.

Abidjan a estimé ces recommandations étaient « sans objet », affirmant que les libertés publiques étaient respectées conformément à la Constitution. Cette position a vite suscité des critiques de la part des acteurs nationaux et internationaux, qui craignent un blocage politique à l’approche du scrutin.

Par ailleurs, les pressions sur l’opposition se multiplient : intimidations, convocations judiciaires et restrictions des libertés publiques. Des figures comme Laurent Gbagbo et des membres de l’opposition, notamment au PDCI-RDA, dénoncent ces manœuvres comme des entraves à une compétition électorale équitable.

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