Rien ne s’est passé comme prévu pour Les Démocrates. Et surtout pas pour leur leader, Boni Yayi, qui pensait maîtriser le calendrier. L’ancien président avait assuré que son parti disposait jusqu’au 14 octobre 2025 pour déposer sa candidature à la CENA. Une erreur stratégique qui a semé la confusion et précipité le parti dans un chaos interne.
En réalité, aucune planification sérieuse n’avait été faite en amont. Le parti s’est retrouvé à improviser un processus de désignation du duo présidentiel à la dernière minute, dans un climat de méfiance et de rivalités. À moins d’un mois de la clôture des dossiers, les divisions ont éclaté au grand jour et chaque camp poussait son candidat.
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La séance extraordinaire de désignation reportée à deux reprises, s’est tenue dans la précipitation, après des jours d’incertitude. Boni Yayi, dépassé par la situation, a dû intervenir personnellement pour calmer les tensions. Mais le mal était déjà fait. Les Démocrates, vus comme un parti désorganisé et déconnecté des enjeux de la présidentielle, ont gagné l’opinion.
Pour les amateurs de la politique béninoise, cette confusion réflète les limites d’une stratégie improvisée. Car, dans une élection présidentielle, on ne se prépare pas en un mois. Les Démocrates, censés incarner l’alternative, se retrouvent désormais à défendre leur crédibilité avant même d’aller en campagne.
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