Moscou a annoncé, vendredi 16 mai 2025, qu’une rencontre entre Vladimir Poutine et Volodymyr Zelensky ne pourra se tenir que si des « accords » sont conclus en amont.
Cette déclaration survient dans un climat de tensions grandissantes, rythmé par des frappes russes dans le nord de l’Ukraine et la reprise des premiers pourparlers directs entre les deux pays depuis 2022.
Dmitri Peskov, porte-parole du Kremlin, a souligné que tout sommet dépendrait de progrès tangibles lors des discussions préalables. Parmi les conditions avancées, Moscou insiste sur un échange de prisonniers, estimé à 1 000 détenus de chaque côté.
Le Kremlin considère cette mesure comme une étape essentielle pour rétablir un climat propice à des négociations approfondies.
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Vendredi, des représentants des deux pays se sont réunis à Istanbul, marquant une percée symbolique après des mois de silence diplomatique. Si un cessez-le-feu n’a pu être obtenu, les négociateurs ont néanmoins convenu d’un échange massif de prisonniers de guerre, un premier pas vers un dialogue plus constructif.
Cette démarche pourrait ouvrir la voie à de futures discussions et apaiser, temporairement, les hostilités. Cependant, l’issue demeure incertaine, alors que les combats s’intensifient sur le terrain. La Russie reste ferme sur ses exigences, tandis que l’Ukraine conditionne toute avancée à un retrait militaire de son territoire.
L’initiative d’Istanbul suscite un timide espoir, mais le chemin vers la paix semble encore semé d’embûches.
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