mercredi 31 décembre 2025

Séjour et naturalisation en France : tout ce que les étrangers doivent savoir pour 2026

À compter du 1er janvier 2026, les conditions pour séjourner durablement en France et accéder à la nationalité française se durcissent pour les étrangers non européens. La loi du 26 janvier 2024, « pour contrôler l’immigration et améliorer l’intégration », et la circulaire du 2 mai 2025 fixent désormais des critères plus stricts en matière de maîtrise de la langue française, d’intégration civique et de situation socio-professionnelle.

Pour obtenir un titre de séjour pluriannuel, une carte de résident ou la naturalisation, les candidats devront désormais réussir un examen civique obligatoire. Ce test, sous forme de questionnaire à choix multiples de 40 questions, couvre les principes et valeurs de la République, l’histoire, la culture et le fonctionnement des institutions françaises. Il faut obtenir au moins 80 % de bonnes réponses pour réussir. L’examen doit être passé dans un centre agréé avant le dépôt de la demande et peut être repassé autant de fois que nécessaire.

Le niveau de français exigé est également relevé : B2 pour la naturalisation (contre B1 auparavant), B1 pour la carte de résident et A2 pour la carte pluriannuelle. Les candidats doivent justifier leurs compétences linguistiques par un diplôme français ou un test officiel reconnu (TCF, TEF, DELF). Les cours de français prescrits par l’OFII sont majoritairement dématérialisés via la plateforme Frello, ce qui inquiète certaines associations, notamment pour les personnes peu ou pas scolarisées.

Outre les critères linguistiques et civiques, la circulaire renforce les conditions sociales. Le candidat doit disposer d’un emploi stable (CDI d’au moins un an ou CDD de deux ans) et de ressources suffisantes, principalement issues d’activités salariées en France. Les périodes d’irrégularité de séjour ou de non-respect d’une obligation de quitter le territoire peuvent désormais constituer un motif de refus.

Enfin, la France se prépare à appliquer à partir du 12 juin 2026 le Pacte européen sur la migration et l’asile. Ce texte harmonisera les procédures d’asile au niveau de l’Union européenne, renforcera le filtrage aux frontières et introduira un contrôle biométrique systématique. Ce texte suscite déjà l’inquiétude des ONG sur les droits des demandeurs d’asile.

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