Au Sénégal, une anecdote et pas des moindres a fait surface lors de l’Africa Food Systems Forum. En effet, lors de ses assises, le président sénégalais Bassirou Diomaye Faye a révélé avoir tenté de contacter Claudia Senghor, fondatrice d’Agrobabe, il y a deux ans sans obtenir de réponse.
« Je disais à Agrobabe qu’il y a deux ans, je lui avais écrit un message sur un réseau que nous partageons, mais elle ne m’a pas répondu », a-t-il confié devant un parterre d’experts et de jeunes leaders africains avant de poursuivre : « Je comprends qu’elle ait beaucoup de sollicitations, mais je l’ai suivie pas à pas quand je commençais à mettre en place mon champ. Ce n’était pas suffisant d’écouter ses conseils, je voulais que nous travaillions ensemble sur un plan opérationnel. Mais ce n’est pas encore tard, parce que je cherche toujours à collaborer. Là, je l’ai trouvée, je crois ».
Claudia Senghor a pris la situation avec humour et légèreté. Dans un post publié sur Facebook, elle raconte sa surprise d’être interpellée devant plusieurs chefs d’État, tout en soulignant la portée sérieuse de cette reconnaissance.
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« Je suis très heureuse de voir le travail d’Agrobabe et de toute son équipe mis en lumière. Je crois sincèrement que ce n’est pas une fin, mais bien un début : maintenant, le vrai travail commence… », a-t-elle confié.
Le président a insisté sur le rôle de la jeunesse africaine dans la transformation des systèmes alimentaires et de l’agriculture sur le continent, motivé par trois facteurs : son lien avec la jeunesse, son expérience personnelle dans le domaine agricole, et sa conviction que l’innovation et l’engagement des jeunes sont essentiels pour moderniser le secteur.
Cette rencontre constitue également une opportunité de renforcer les collaborations entre décideurs, entrepreneurs et jeunes innovateurs, tout en mettant en avant la volonté des dirigeants africains de soutenir les initiatives locales dans l’agro-industrie.
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