Nommée coordinatrice de la coalition Diomaye Président, Aminata Mimi Touré a engagé ses premières actions politiques depuis sa prise de fonction. Des initiatives qui suscitent déjà des frictions au sein de la majorité, notamment chez les cadres de Pastef, convaincus d’avoir porté l’essentiel du combat qui a conduit l’actuelle équipe au pouvoir.
Invité dans l’émission « Ultimatum » de Seneweb, Me Babacar Ndiaye, membre influent de Pastef et directeur général de la Société nationale de recouvrement (SNR), a détaillé la manière dont le Premier ministre a réagi à ces premiers actes jugés « malvenus » par une partie de la base.
Selon lui, plusieurs responsables ont exprimé leur malaise face à ce qu’ils perçoivent comme une volonté de Mimi Touré de s’imposer trop rapidement dans l’appareil politique, alors même que le rôle de Pastef dans la victoire reste, à leurs yeux, insuffisamment reconnu.
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Me Ndiaye explique que, malgré ces tensions, le Premier ministre a appelé à la retenue. Il a rappelé aux cadres que la coalition repose sur un engagement commun et qu’aucune partie ne peut revendiquer seule la légitimité politique.
« Le Premier ministre a été clair : il ne souhaite aucune escalade », rapporte-t-il. Le chef du gouvernement aurait insisté sur la nécessité d’éviter des polémiques internes susceptibles d’affaiblir l’action exécutive et de brouiller la cohésion au sommet de l’État.
Pour autant, ces développements soulignent un certain malaise dans la coalition, où la distribution des responsabilités reflète des divergences. Pastef cherche à maintenir son influence, tandis que Mimi Touré s’efforce de s’imposer dans un cadre encore déséquilibré.
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