La décision du président sud-soudanais Salva Kiir de nommer sa fille Adut Salva Kiir envoyée présidentielle principale pour les programmes spéciaux provoque une avalanche de réactions. Elle prend la relève du Dr Benjamin Bol Mel, récemment promu vice-président.
Connue pour son engagement humanitaire, Adut Salva Kiir rejoint désormais le cercle rapproché du chef de l’État. Mais cette promotion est vue par de nombreux observateurs comme un nouvel exemple de favoritisme familial.
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La société civile dénonce une « gouvernance par héritage ». Elle rappelle qu’en novembre 2024, le fils du président, Thiik Salva Kiir Mayardit, avait déjà été nommé à un poste clé au sein du cabinet présidentiel.
Plusieurs activistes mettent en garde contre la marginalisation des talents compétents et indépendants. Ils estiment que cette concentration du pouvoir autour des enfants des figures historiques de l’indépendance nuit à l’efficacité et à la crédibilité des institutions.
Les critiques invitent Adut Salva Kiir à prouver sa légitimité par des résultats concrets au service de l’intérêt général.
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