La présidente tanzanienne Suluhu Samia Hassan a procédé à un remaniement ministériel qui ravive le débat sur la gouvernance et l’indépendance du pouvoir. Parmi les nouveaux membres de l’équipe gouvernementale figurent Wanu Hafidh Ameir, sa fille, nommée vice-ministre de l’Éducation, des Sciences et de la Technologie, ainsi que Mohammed Mchengerwa, son gendre, désormais ministre de la Santé. Deux nominations qui suscitent interrogations et critiques, en Tanzanie comme à l’international.
Le gouvernement justifie ces choix par la volonté de renforcer des secteurs stratégiques, notamment l’éducation, la recherche scientifique et la santé publique. Certains observateurs estiment en effet que les deux nouveaux responsables disposent d’une expérience suffisante pour assumer leurs fonctions.
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Mais les critiques demeurent. Des voix dénoncent une concentration du pouvoir autour de la famille présidentielle et alertent sur un risque de dérive népotique dans un pays où les questions de transparence et de responsabilité publique restent sensibles.
La polémique dépasse les frontières tanzaniennes et elle suscite des discussions sur la gouvernance à travers l’Afrique. Pour l’heure, l’exécutif maintient que les nominations répondent à des critères de compétence et s’inscrivent dans une stratégie nationale de consolidation des secteurs clés.
Reste à observer l’impact de ce remaniement sur l’opinion publique, à un moment où la confiance citoyenne et l’image internationale du pays jouent un rôle déterminant.
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