Au Togo, le ministre ministre Gilbert Bawara a, face aux tensions qui secouent le pays, notamment autour de l’entrée dans la 5e République, des appels à manifester et l’affaire Aamron, donné sa vision des événements lors d’une interview avec New World TV.
Sa sortie fait suite aux récentes manifestations contre l’interpellation de l’artiste et activiste Aamron, suivie de son internement en hôpital psychiatrique qui a déclenché une vive polémique au sein de l’opinion publique.
Selon le ministre, ce traitement est regrettable mais justifié. Il affirme qu’Aamron a dépassé les limites de la liberté d’expression par des propos injurieux et diffamatoires. « Nous valorisons la liberté d’expression, mais celle-ci ne doit pas tomber dans l’injure publique ou la diffamation », a-t-il expliqué.
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Ce dernier précise que les droits de l’artiste, notamment l’accès à sa famille et à son avocat, ont été respectés. Il invite à considérer cette période comme une « parenthèse malheureuse ».
Revenant sur la mobilisation du 6 juin, le ministre a dénoncé son caractère illégal, en rappelant l’absence de notification préalable aux autorités. « Toute manifestation doit respecter le cadre légal pour préserver la cohésion sociale », a-t-il souligné.
Il a également mis en garde contre les appels à manifester relayés sur les réseaux sociaux, accusant certains acteurs de manipulation et de désinformation. « Faisons preuve d’ouverture et d’écoute mutuelle. Ensemble, nous pouvons bâtir un avenir stable et prospère pour le Togo », a-t-il conclu.
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