samedi 22 novembre 2025

Togo : plusieurs jeunes critiques du gouvernement arrêtés

Depuis le mois de juin, plusieurs jeunes Togolais ont été enlevés dans des conditions peu claires, selon des témoignages recueillis auprès de leurs proches et camarades. Parmi eux figure Chimène Akou Apevôn, juriste de profession, mariée et mère d’une fillette de 4 ans.

Le 28 août, aux environs de 17h30, Chimène Apevôn a été interpellée par des agents en civil alors qu’elle regagnait son domicile après le travail. Trois jours plus tard, le 2 septembre, elle a été placée sous mandat de dépôt et transférée à la prison civile de Lomé.

Les autorités judiciaires l’accusent de troubles aggravés à l’ordre public, incitation à la violence, atteinte à la sûreté intérieure de l’État et tentative de déstabilisation des institutions.

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Le même jour, le secrétaire général Abel Yawo Atitso a été arrêté sur son lieu de travail. Des tentatives de contact avec Abdoul Zoulkaneini Lamboni, membre de la SEET, se sont révélées infructueuses. Sa famille a depuis confirmé son interpellation et sa détention dans un lieu non révélé.

Ces cas s’ajoutent à ceux d’Armand Agblèzè et Oséi Agbagno, arrêtés le 21 août dernier et toujours détenus. Tous sont accusés par les autorités de participer à des activités visant à troubler l’ordre public.

Pour l’heure, le gouvernement n’a pas réagi. Il n’y a aucune réaction officielle sur les conditions de détention ni les étapes à venir de la procédure.

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