Le conflit entre Donald Trump et Elon Musk, autrefois alliés, a changé de registre ces dernières semaines, sous l’influence des provocations sans concession de Steve Bannon.
Ce dernier, ancien stratège de Donald Trump, a appelé à une enquête formelle sur les origines migratoires d’Elon Musk qu’il accuse d’avoir « menti » sur ses formulaires d’immigration, ce qui pourrait, selon lui, justifier une expulsion immédiate.
Lors de son podcast War Room, il a clairement affirmé qu’« Ils doivent enquêter sur son statut de citoyen… Si c’est confirmé, il doit être expulsé ».
Il va même plus loin jusqu’à souhaiter que les autorités saisissent SpaceX, suspendent ses contrats fédéraux et annulent sa autorisation de sécurité, pour cause de problèmes de sécurité nationale et d’usage de drogues.
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Mais Elon Musk n’est pas en reste. Il a qualifié Bannon de « dumb as f— » (vraiment stupide), et a rejeté avec force les accusations d’illégalité et de consommation de drogue. Il défend également l’intégrité de son parcours et de sa nationalité américaine acquise… il y a plus de vingt ans.
Donald Trump, quant à lui, a réagi de manière nuancée : il n’a pas démenti le fond des propos de Bannon. Il a jugé que Musk était « devenu fou » après l’avoir critiqué, et évoqué la possibilité de lui couper les contrats gouvernementaux .
Cependant, Trump reste prudent et affirme ne pas vouloir aller jusqu’à l’expulsion. Il a affirmé sur Truth Social qu’il est déçu de Musk, sans pour autant appeler expressément à agir contre lui .
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