La corruption continue de miner, la gouvernance et la stabilité de nombreux États. Le dernier rapport de Transparency International, publié début 2025, dresse un constat inquiétant. D’après le rapport, certains pays restent englués dans des pratiques opaques et endémiques, malgré les appels internationaux à plus de transparence.
Selon l’Indice de perception de la corruption (CPI), qui évalue 180 pays sur une échelle de 0 à 100, plus le score est faible, plus le niveau de corruption est élevé. En 2024, c’est le Soudan du Sud qui occupe la dernière place mondiale, avec un score de 8/100. La Somalie suit de près avec 9/100.
En troisième position, le Venezuela (10/100) révèle la faillite institutionnelle d’un pays pourtant riche en ressources naturelles. La Syrie, dévastée par plus d’une décennie de guerre, obtient 12/100.
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Derrière, plusieurs pays ex æquo avec 13/100 occupent la 173e place. Il s’agit de la Libye, en proie à des luttes de factions armées ; de l’Érythrée, souvent pointée du doigt pour sa répression et son absence de libertés ; de la Guinée équatoriale, minée par la corruption des élites ; et du Yémen, plongé dans l’une des pires crises humanitaires actuelles.
Le Nicaragua (14/100), dirigé par Daniel Ortega dans un contexte de crise politique et de répression, se retrouve à la 172e place. Enfin, la Corée du Nord et le Soudan, tous deux avec 15/100, ferment ce triste classement.
À travers ce rapport, Transparency International rappelle que la corruption fragilise la démocratie, alimente les conflits et prive les populations d’un accès équitable aux services publics essentiels.
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