Pensant se protéger grâce au mode « vue unique » de WhatsApp, une jeune femme partage une vidéo intime dans un groupe de discussion. Quelques heures plus tard, sa confiance vole en éclats.
Ce vendredi 14 novembre 2025, la Plateforme de Lutte contre la Cybercriminalité (PLCC) a annoncé sur Facebook une affaire révélatrice des dérives inquiétantes observées dans les espaces numériques.
Selon les faits relayés, D. B. D., persuadée que la vidéo ne pouvait être visionnée qu’une seule fois, l’envoie à un groupe en ligne où elle échange régulièrement. Mais l’enregistrement n’échappe pas à un individu mal intentionné. Rapidement, celui-ci la contacte et la menace.
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Si elle refuse d’entretenir une relation avec lui, il publiera les images. Malgré ses efforts pour le bloquer, l’homme multiplie les numéros, poursuit son harcèlement et envoie des messages à caractère sexuel.
Face à l’escalade, la victime se tourne vers la PLCC, structure technique rattachée à l’Agence Nationale de la Sécurité des Systèmes d’Information (ANSSI). Les enquêteurs parviennent à identifier l’auteur présumé, K. M., qui finit par reconnaître les faits.
La plateforme précise qu’il sera traduit devant la justice pour enregistrement et menace de diffusion d’images à caractère sexuel, des infractions prévues et sanctionnées par la loi n°2013-451 relative à la lutte contre la cybercriminalité.
Une affaire qui rappelle, une fois de plus, que même les fonctionnalités présentées comme sécurisées ne protègent pas totalement des abus lorsqu’elles tombent entre de mauvaises mains.
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