L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) a tiré la sonnette d’alarme dès 2015. Plus d’un milliard de jeunes dans le monde sont exposés à un risque élevé de déficience auditive. En cause, l’usage excessif de dispositifs audio personnels (smartphones, baladeurs) ainsi que l’exposition prolongée à des volumes sonores trop élevés dans des lieux de loisirs tels que les bars, boîtes de nuit ou événements sportifs.
Le phénomène est d’autant plus préoccupant qu’il touche une population jeune, entre 12 et 35 ans, souvent peu consciente des conséquences irréversibles du bruit sur la santé auditive. Lorsque le son est fort, régulier ou prolongé, il peut entraîner plusieurs troubles auditifs.
Parmi eux : une surdité partielle ou totale, souvent précoce et irréversible, des acouphènes (bourdonnements ou sifflements constants) ou encore une hyperacousie, une hypersensibilité au moindre bruit.
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Pour prévenir ces risques, l’OMS recommande des gestes simples mais essentiels. Lorsqu’on utilise un casque ou des écouteurs, il est conseillé de ne pas dépasser 50 % du volume maximum, d’éviter d’augmenter le son dans des environnements bruyants, et de préférer l’usage des écouteurs fournis avec l’appareil, mieux adaptés à une écoute modérée. La durée d’exposition est également un facteur déterminant. Mieux vaut limiter le temps d’écoute continue à une heure par jour.
Dans les lieux de loisirs, des mesures de protection s’imposent également. S’éloigner des enceintes, faire des pauses régulières (au moins 10 minutes toutes les 45 minutes, ou 30 minutes toutes les deux heures), porter des bouchons d’oreilles en cas de gêne ou de douleur. Autant de réflexes à adopter pour éviter des lésions auditives.
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