Ils sont plus de 40 000 en France à avoir franchi le cap symbolique des 100 ans, selon l’Institut national d’études démographiques (Ined). Leur longévité fascine autant qu’elle interroge. Relèverait-elle du hasard, de la génétique ou d’un mode de vie particulier ? Une étude suédoise, publiée dans la revue médicale The Lancet, apporte des réponses inédites.
Premier constat des chercheurs, les centenaires partagent un point commun, celui de vieillir en meilleure santé que la moyenne. Les données collectées révèlent que ces personnes sont globalement moins exposées aux maladies cardiovasculaires, au diabète ou encore à certains cancers. Autrement dit, la probabilité d’atteindre 100 ans augmente lorsque l’on parvient à retarder l’apparition des pathologies chroniques.
L’étude souligne également un facteur difficilement contrôlable : l’héritage génétique. Les gènes jouent un rôle déterminant dans la résistance aux maladies et dans la vitesse du vieillissement cellulaire. Plusieurs variants génétiques identifiés chez les centenaires semblent protéger contre l’inflammation chronique et favoriser une meilleure réparation de l’ADN.
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Mais la génétique n’explique pas tout. Les chercheurs insistent sur l’importance du mode de vie. Une alimentation équilibrée, riche en fruits, légumes et poissons, combinée à une activité physique régulière, apparaît comme un atout majeur. À cela s’ajoute une dimension sociale et psychologique. Les centenaires ont souvent su conserver des liens familiaux et amicaux solides.
En somme, si la longévité extrême n’est pas donnée à tous, l’étude suédoise montre que chacun peut agir sur son hygiène de vie pour accroître ses chances d’atteindre un âge avancé en bonne santé. Les centenaires, eux, prouvent qu’il est possible de conjuguer grand âge et vitalité.
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