Le spectre de la COVID-19 refait surface avec l’apparition d’un nouveau variant, NB.1.8.1, qui provoque une recrudescence inquiétante des cas en Asie. Originaire de Chine, cette souche se propage désormais à l’échelle mondiale, notamment l’Europe et l’Amérique du Nord.
Identifié en Chine, NB.1.8.1 se caractérise par une forte affinité avec les cellules humaines, ce qui facilite sa transmission rapide, selon une étude chinoise préliminaire. La Chine, le Japon, la Corée du Sud et Taïwan enregistrent une flambée des contaminations, avec des taux positifs records. À Hong Kong, les cas positifs ont doublé en un mois, atteignant 13 %, un pic inédit depuis plus d’un an.
À Taïwan, les autorités rapportent 330 cas graves et 47 décès, tout en affirmant leur capacité à maîtriser la progression du virus. Cependant, les inquiétudes grandissent alors que le variant s’étend au-delà des frontières asiatiques.
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En Europe, la France a détecté quatre cas confirmés de NB.1.8.1 en mars 2025, selon le Centre national de référence de Lyon. L’Allemagne, l’Espagne, la Suède, les Pays-Bas et l’Irlande ont également signalé des cas. Toutefois, le faible niveau de séquençage limite une évaluation précise de la situation, selon l’ECDC.
En Amérique du Nord, le variant a été repéré chez des voyageurs aux États-Unis, principalement en Californie, à New York et en Virginie. Au Canada, bien que les cas restent rares, des traces du virus dans les eaux usées suggèrent une possible recrudescence. Les autorités américaines envisagent déjà une nouvelle campagne de vaccination à l’automne.
Ce nouveau variant, bien que moins médiatisé, ravive les souvenirs de la pandémie de 2020-2022 (des millions de décès et des confinements mondiaux). Alors que les experts surveillent de près son évolution, le NB.1.8.1 s’impose comme un nouveau défi sanitaire à l’échelle internationale.
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