Le Ghana a enregistré son tout premier décès lié au virus mpox. Ce décès survient un peu plus de deux ans après la détection du premier cas en juin 2022. Selon les autorités sanitaires, le pays compte désormais 257 cas confirmés, dont 23 enregistrés rien qu’en une semaine.
Face à cette progression rapide, le ministère de la Santé prépare une campagne de vaccination d’urgence. Les autorités attendent dans les prochains jours les premières doses de vaccins fournies par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), afin de contenir la transmission communautaire du virus.
L’objectif est de prévenir une propagation à plus grande échelle, notamment dans les zones urbaines densément peuplées.
L’OMS suit de très près la situation au Ghana, tout en tirant la sonnette d’alarme à l’échelle continentale. « L’Afrique reste la région la plus affectée par le mpox », a rappelé le directeur général de l’organisation, Tedros Adhanom Ghebreyesus. Depuis le début de l’année 2024, plus de 37 000 cas ont été confirmés dans 25 pays africains, et 125 décès ont été recensés.
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Parmi les pays les plus touchés figure la République démocratique du Congo (RDC), qui concentre à elle seule 60 % des cas et 40 % des décès enregistrés sur le continent. La situation y reste critique, malgré des campagnes de sensibilisation et des efforts médicaux accrus. L’Ouganda, le Burundi et la Sierra Leone enregistrent également des hausses inquiétantes.
Avec ce premier décès, le Ghana rejoint désormais la liste des pays confrontés à des formes graves du virus. Ce dernier appartient à la même famille que celui de la variole, mais se transmet principalement par contact rapproché, notamment cutané, ou via des surfaces contaminées.
Les autorités sanitaires ghanéennes appellent à la vigilance, à l’auto-isolement en cas de symptômes et à une collaboration renforcée avec les structures de santé. Des campagnes de communication sont prévues pour sensibiliser la population aux gestes barrières et à l’importance de la vaccination à venir.
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