mardi 23 décembre 2025

Incontinence urinaire : quelles solutions pour mieux vivre la maladie ?

L’incontinence urinaire constitue un trouble fréquent, qui touche des personnes de tous âges. Face à cette pathologie encore largement taboue, la médecine et les professions paramédicales proposent plusieurs solutions, adaptées à la nature et à la gravité des symptômes.

Chez les enfants, la prévalence est estimée entre 5 et 11 %. Chez les femmes adultes, elle peut atteindre jusqu’à 57 %, tandis que chez les personnes âgées, les chiffres oscillent entre 7 et 80 % selon le lieu de résidence. Ces données soulignent l’ampleur d’un problème qui affecte profondément la qualité de vie, tant sur le plan social que psychologique.

La rééducation, traitement de première intention

Dans la majorité des cas, l’incontinence urinaire relève d’un trouble fonctionnel. Les sphincters, chargés d’assurer le contrôle volontaire de la miction, ne remplissent plus correctement leur rôle. Il en résulte des fuites involontaires que la personne ne parvient pas à maîtriser.

Face à ce dysfonctionnement, la rééducation périno-sphinctérienne constitue le traitement recommandé en première intention. Réalisée en kinésithérapie ou par une sage-femme, elle vise à réapprendre le contrôle des sphincters. Les séances reposent sur des exercices du plancher pelvien, de l’électrostimulation fonctionnelle et une rééducation comportementale. Cette prise en charge permet, dans de nombreux cas, de retrouver une autonomie satisfaisante.

Des alternatives en cas d’échec

Lorsque la rééducation ne suffit pas, d’autres mesures peuvent être envisagées. La prise en charge des facteurs de risque reste essentielle, notamment à travers des règles hygiéno-diététiques adaptées, une limitation des apports hydriques en soirée et la réduction d’un éventuel surpoids.

Il n’existe pas de traitement médicamenteux universel, les causes de l’incontinence variant selon les patients. En dernier recours, une intervention chirurgicale peut être proposée. Lorsque cette option n’est pas possible, le port de protections absorbantes demeure une solution de confort.

Les professionnels de santé recommandent également d’éviter, lorsque cela est possible, les médicaments à effet diurétique et d’adopter une activité physique douce, respectueuse de la zone périnéale. Des pratiques comme le Pilates peuvent être envisagées, sous encadrement médical.

L’incontinence urinaire n’est pas une fatalité. Une consultation médicale précoce permet d’identifier la prise en charge la plus adaptée et d’améliorer durablement la qualité de vie des personnes concernées.

Suivez-nous sur Nasuba Infos via notre canal WhatsApp. Cliquez ici. 

Partager :

Plus d'actualités

Articles Populaires