mardi 8 juillet 2025

L’alcool, un ennemi silencieux du cerveau

Partager

L’alcool n’est pas un simple perturbateur de la vigilance. Il agit comme un véritable dépresseur du système nerveux central. Dès son absorption, l’éthanol passe dans le sang, franchit la barrière hémato-encéphalique et perturbe la chimie du cerveau.

À court terme, l’alcool altère l’attention, la coordination motrice et la clarté de l’élocution. Il modifie la sécrétion de neurotransmetteurs clés comme la dopamine, le GABA et le glutamate. Cette désorganisation du circuit de la récompense est à l’origine de la sensation de plaisir éphémère… mais aussi des risques d’accoutumance et de dépendance.

Mais c’est à long terme que les effets deviennent particulièrement délétères. Selon la Dre Peybernard, l’alcool empêche l’absorption correcte de la vitamine B1 (thiamine), pourtant essentielle au bon fonctionnement neuronal. Résultat : le cerveau s’affaiblit, les troubles mnésiques s’installent, la coordination se dégrade.

LIRE AUSSI : Sexe : peut-on vraiment perdre du poids en faisant l’amour ?

Les zones les plus touchées sont l’hippocampe, siège de la mémoire, et le cervelet, qui gère l’équilibre. Une consommation régulière et excessive augmente donc considérablement les risques de troubles cognitifs, d’amnésies, voire de maladies neurologiques irréversibles comme le syndrome de Korsakoff.

Au-delà des idées reçues, même des consommations modérées, mais répétées, peuvent altérer durablement les fonctions cérébrales. Une réalité souvent sous-estimée, alors que la France reste l’un des pays européens où la consommation d’alcool par habitant demeure élevée.

Suivez-nous sur Nasuba Infos via notre canal WhatsApp. Cliquez ici. 

Views: 8

Plus d'actualités

Articles Populaires

You cannot copy content of this page