lundi 22 décembre 2025

Prostate : cinq remèdes de grand-mère pour apaiser les symptômes naturellement

À partir de 50 ans, une majorité d’hommes se trouvent confrontés à des troubles de la prostate. L’hypertrophie bénigne de la prostate (HBP) concerne jusqu’à 60 % d’entre eux et entraîne parfois des troubles urinaires très handicapants : envies fréquentes d’uriner, surtout nocturnes, jet urinaire affaibli, sensation de vidange incomplète de la vessie ou douleurs pelviennes. Les prostatites, inflammations de la glande, peuvent quant à elles survenir à tout âge.

Si les traitements médicaux restent indispensables dans de nombreux cas, certaines approches naturelles, issues des traditions populaires et aujourd’hui mieux documentées, peuvent contribuer à améliorer le confort urinaire et à apaiser l’inflammation.

L’ortie, tout d’abord, figure parmi les plantes les plus étudiées pour la santé prostatique. Ses feuilles et ses racines contiennent des composés aux propriétés anti-inflammatoires et diurétiques. Plusieurs travaux montrent un effet bénéfique sur le débit urinaire et la réduction des mictions nocturnes, notamment dans les formes légères à modérées d’HBP.

Autre alliée reconnue : la graine de courge. Riche en zinc, en phytostérols et en acides gras essentiels, elle participe au bon fonctionnement de la prostate. Sa consommation régulière s’associe à une amélioration du confort urinaire et à une diminution de certains symptômes liés à l’hypertrophie bénigne.

Le jus de grenade se distingue par sa forte concentration en antioxydants, capables de protéger les cellules prostatiques du stress oxydatif. Ces composés pourraient jouer un rôle dans la prévention de l’inflammation chronique et du vieillissement prématuré des tissus.

Traditionnellement utilisé pour ses effets drainants, le pissenlit, notamment sous forme de racine, soutient l’élimination urinaire et contribue à réduire les phénomènes congestifs. Son action sur le foie participe également à un meilleur équilibre hormonal, impliqué dans la santé prostatique.

Enfin, le pollen de fleurs, en particulier celui de seigle, bénéficie d’une reconnaissance croissante. Des études suggèrent un effet anti-inflammatoire ciblé, associé à une amélioration des troubles mictionnels, notamment nocturnes.

Ces remèdes de grand-mère ne remplacent pas un suivi médical, surtout en cas de symptômes persistants ou aggravés. Intégrés à une hygiène de vie équilibrée, ils constituent toutefois des pistes naturelles intéressantes pour préserver la santé de la prostate et améliorer la qualité de vie.

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